Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire. Quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire.

G.C.

coaching sportif

Sylvain BOEHM

Comment se motiver à faire du sport ?

Coaching sportif - Coach sportif

J’ai souvent entendu des personnes qui disaient qu’elles n’étaient pas motivées et qu’elles n’avaient pas envie d’agir. Pratiquant aguerri et coach, je me suis déjà retrouvé confronté à cette situation. La solution de facilité est d’abandonner à la moindre “difficulté” mais cela n’engendrera que plus de problèmes sur le long terme. 

1) Pourquoi je n'arrive pas à me motiver à faire du sport ?

2) Quelles notions à développer pour mettre du sens à son projet sportif ?

3) L'importance des objectifs

Conclusion

1) Pourquoi je n'arrive pas à me motiver à faire du sport ?

Le sujet est complexe car nous sommes tous différents. Il ne faut pas hésiter à se renseigner ou à prendre des rendez-vous avec différents professionnels de la santé et du sport pour travailler sur Soi. Pour faire sens, il sera intéressant de prendre une feuille et un stylo et de tenter d’apporter des réponses aux questions ci-dessous (dans l’ordre c’est mieux).

a) Est-ce que j’ai vécu des traumatismes dans mon enfance ? Comment je me suis construit psychiquement ? Quelles sont mes valeurs dans la vie ? Quelles sont mes qualités/compétences ? Est-ce que je me sens bien dans mon corps ?

b) Quelles sont mes priorités dans la vie ? Quelles sont mes attentes par rapport au sport ?

c) Est-ce que j’ai envie de faire du sport ? Est-ce que j’ai besoin de faire du sport ? Est-ce que je prends du plaisir quand je pratique ?

Plus le projet aura de sens, moins vous fuirez votre combat. On a tous des soucis dans notre vie mais ceux qui arrivent à faire du sport ont compris qu’il fallait se détacher de l’aspect “motivation” et davantage développer le “recentrage du soi”. Pas évident quand on connaît et vit avec la société actuelle…

2) Quelles notions à développer pour mettre du sens à son projet sportif ?

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Il y a 4 grandes notions à développer dans le cadre de son projet : les besoins, l’envie, le désir et le plaisir.

Quand on aborde les besoins, il est souvent question de besoins primaires ou secondaires. Sans m’aventurer dans la psychanalyse, on va parler de ce qui est nécessaire à la vie. Au premier abord, le sport n’en ferait pas partie mais c’est là que ça coince. Le mouvement est l’une des capacités du corps, “le mouvement c’est la vie, l’inactivité c’est la mort”. L’image est parfaitement illustrée par la sédentarité, l’un des plus grands maux du 21ème siècle. A force de ne rien faire, le corps s’adapte à ce nouvel état et c’est le début du déclin. Il est donc primordial de bouger, quelle que soit sa forme.

J’associe l’envie à un état passager. Elle fluctue en fonction de notre environnement et de notre sensibilité à celui-ci. Je suis passé devant un kebab et maintenant j’ai envie d’un kebab. Est-ce que j’en ai réellement besoin ? Autre débat… Pour s’armer de manière générale, il faut apprendre à composer avec, trouver un juste milieu entre ce que je m’autorise, ce que je réalise et l’inaction. Par rapport au sport, l’envie peut être là comme elle peut ne pas l’être. Faire appel à sa discipline est un bon moyen d’agir et de se rendre compte qu’une fois dans l’effort, on retrouve peu à peu ce qui nous anime dans la pratique (cf : bienfaits du sport etc…)

“Le désir est un appel intérieur qui nous demande d’atteindre quelque chose que l’on a pas, quelque chose de superflu, non nécessaire à notre survie, mais qui nous apportera du plaisir et des émotions”

Ex : Je désire avoir un corps dessiné avec des abdos pour me sentir mieux dans mon corps, pour prendre confiance en moi et pour me sentir désirable. Est-ce pour autant un besoin vital ? Non… Autre exemple : Je désire être en forme jusqu’à mes 75 ans pour pouvoir profiter de la vie. 

Le plaisir découle de nos actions. On l’associe souvent au désir car il peut être une manifestation d’un désir réalisé. En revanche, côté sport, ce n’est pas aussi simple et cela dépendra du vécu de la personne et du niveau où elle place le sport. Si c’est purement un besoin, il est évident que cela pourra être une contrainte et qu’il faudra travailler sur ce que nous aimons faire afin de pérenniser des résultats dans le temps. Malgré tout, il ne faut pas avoir peur d’expérimenter et de sortir de sa zone de confort, vous risqueriez d’être surpris ! Nous ne sommes pas tous “nés” pour faire du judo, mais il y a forcément une activité physique qui nous correspond. A méditer…

3) L'importance des objectifs ?

On ne le redira jamais assez mais savoir positionner des objectifs est une tâche difficile. Utilisés à mauvais escient, ils seront un frein plutôt qu’un levier… L’objectif doit être réaliste, mesurable et temporel. Exemple :

– Réaliste : Perdre 9kg (1/6 eme de sa compo corporelle)

– Mesurable : Se peser une à deux fois par semaine avec les mêmes repères.

– Temporel : sur 6 mois soit -1,5kg/mois.

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En respectant ces critères, vous vous assurez de réussir à un certain taux et, par conséquent, de poursuivre votre quête de prendre soin de vous. Parfois, il arrive que les objectifs fixés soient malgré tout trop hauts. Pas de panique, il suffit de les réajuster et dans le pire des cas, certains échecs sont formateurs…

Conclusion